Dans l'Agenda culturel "L’ensemble Ecoute à la découverte du patrimoine musical libanais"

2018-06-26

Par Zeina Saleh Kayali

Concert très original et inédit le soir de la fête de la musique à la Maison du Liban de la Cité universitaire de Paris. En partenariat avec le Centre du Patrimoine Musical Libanais (CPML) et l’association RAM pour les arts et la culture, l’ensemble Ecoute, sous la direction de Fernando Palomeque, donnait à entendre des pièces rares et au langage plutôt expérimental de compositeurs libanais. Ce concert, consacré à la musique contemporaine orientale, présentait également des pièces de compositeurs égyptien, syrien et iranien.

Variété de sons et d’instruments, interprétation de très haut niveau et direction sensible et inspirée, les musiciens d’Ecoute, tous étudiants en voie de professionnalisation, et passionnés de musiques de notre temps, donnent le meilleur d’eux même pour faire découvrir à un public très intéressé, les couleurs multiples de la créativité orientale. Les œuvres s’enchaînent précédées d’une petite présentation. Côté Liban, ‘Taqsim aala taqsim’de Bushra El-Turk pour violoncelle solo, ‘Danse méditative’ d’Elia Koussa pour flûte, clarinette, violon, alto, violoncelle et piano, ‘Sous une nuit dilatée’ de Dzovinar Mikirditsian pour flûte clarinette basse, piano, violon, violoncelle et percussions et pour clôturer, ‘Aes Ustum’ de Zad Moultaka pour soprano, flûte, clarinette, violon, violoncelle, piano et percussions. Côté Moyen-Orient, ‘Tears of Blood’ de Bahaa El-Ansary (Egypte) pour soprano, harpe, piano, violon et violoncelle, ‘Fantasia’ de Hisham Naddaf (Syrie) pour clarinette et piano, Insolente chose d’Alireza Fahrang (Iran) pour flûte, clarinette, harpe, violon, alto, violoncelle et piano.
Bel hommage de ces jeunes musiciens engagés, dont le projet ambitieux de faire connaître le répertoire contemporain, sort des sentiers battus et mérite une bien plus grande visibilité.

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